« Monsieur Proust » est l’adaptation sous forme de roman graphique du livre de souvenirs de Céleste Albaret. Gouvernante de l’auteur de « A la Recherche du temps perdu », elle y raconte la vie singulière qu’elle mena pendant huit ans aux côtés de Marcel Proust, ce dandy maniaque et génial. C’est un tandem de choc entre une provinciale peu éduquée et un esthète raffiné, mais c’est avant tout l’histoire émouvante d’un dévouement sans faille et d’un amour platonique : autant en emportent les pages.
En librairie le 1er septembre 2022.
Traduit par Nazanine Nayeri, publié par Wrecking Ball Press (Grande Bretagne). « The Conquest of the Red Man is a caustic novel that contains a generous dose of gustatory eroticism, fabulously crunchy nuggets, and a blow-job that would make Lenin turn bright red. » A commander en ligne : Bookshop.org ou Wrecking Ball Press Shop
Aussi en anglais : les essais Bonjour Laziness et No kids ; le roman graphique Marx, Freud, Einstein, heroes of the mind (en collaboration avec Anne Simon).
Comment faire partir de chez vous vos jeunes, ceux qui ne veulent ni étudier, ni se former, ni travailler ? Ils sont près de deux millions en France, 14 millions en Europe, vautrés sur leurs écrans, incrustés chez leurs trop gentils parents. Halte aux Tanguy, NEET, Hikokomori et autres déserteurs de vie ! Dans ce livre, tous les trucs pour s’en débarrasser : avec « Dehors les enfants » (Albin Michel, 2021) l’heure de la libération des parents a sonné.
« Dehors les enfants » est tout à la fois une comédie, un coup de pied au cul à la maternité-qui-épanouit et un dézingage en règle de l’éducation « positive ». Il réjouira ceux et surtout celles que la maternité a lessivé(e)s et qui se demandent comment se débarrasser de leurs grands enfants. Car des millions de jeunes en rupture d’études ou d’emploi se blottissent dans le giron de leurs gentils parents : dehors, les mollassons de canapé, les marshmallows de salon, les Tanguy, les Hikikomori, et autres déserteurs de vie ! Du balai, les Lulu (abréviation d’Ulysse, anti-héros démotivé du livre) ! Pour parvenir à décrocher le mollusque du rocher, exit la gentillesse, bonjour l’hypocrisie et la manipulation. Prévu pour avril 2020, retardé pour cause de Covid, « Dehors les enfants » est enfin « libéré ». Et les parents le seront bientôt aussi.
Articles et médias : Femina ; Le Figaro ; La Liberté ; La Manche Libre ; France bleu ; France Culture ; France Inter ; Europe 1 ; RTS ; reRTS ; Radio ND
Tribunes : Libération ; Huffington Post ; Le Drenche-Ouest France
Chronique de mon confinement parue dans le New York Times. Photos Emilienne Malfatto.
« Ce premier roman (une satire sociale gondolante) se lance à la poursuite du mâle engagé. (…) Maier propose une lecture pointue des univers gauchistes et bourgeois (…) Le clin d’oeil aguerri aux travers des professionnels de la militance et de l’agitation, subversive ou non, est une délectation ». Emmanuelle Jowa, Paris Match Belgique, 31/12/2019
« C’est barré, c’est très frais, ça fait plaisir de suivre des personnages qui assument », Catarina Letor, émission « face à face », LN24, 16/12/2019
« Un road-trip politico-gastronomique », Luc Doin, émission « entre les pages », radio G!, 01/01/2020
« J’ai savouré cette lecture. L’humour de l’auteure est justement dosé… J’ai appris beaucoup de choses sur l’histoire de la gauche… Si tu veux trouver ou retrouver ton âme de gaucho tu devrais t’amuser avec ce livre ! », le blog littéraire Les lectures d’Amandine.
« Corinne maier, la première personne qui peut citer Mao sans que le ridicule ne la tue », Jan Bucquoy, cinéaste.
« Désopilant », Siné mensuel, décembre 2019.
Suite des critiques post suivant ->
« Un roman (dé)culotté qui s’attaque à la lutte des classes par la braguette. C’est drôlatique, gonflé, parfois complètement déjanté. Ce n’est pas Le Capital mais c’est assez révolutionnaire dans son genre », Patrick Williams, Elle, 11 octobre 2019.
« Tous les domaines s’entrechoquent et nous catapultent loin de nos idées reçues, avec beaucoup de gourmandise ! Un vrai régal ! Un roman plus profond qu’il n’y paraît, complètement d’actualité », Bénédicte de Loriol, PublikArt.
« L’humour de Corinne Maier fait des étincelles lorsqu’il s’agit de tailler un costard à notre triste petit monde », Myriam Berghe, Femmes d’aujourd’hui n°48, décembre 2019.
« Entre satire sociopolitique et comédie romantique, impossible de rester insensible à l’énergie mordante de cette fiction qui dévisse un par un tous les boulons idéologiques de nos modes de vie », Paloma de Boismorel, Gael n°123, novembre 2019.
En anglais en 2022 aux éditions Wrecking Ball Press (Angleterre).